Notre seul objectif avec cette démarche est que chaque client, chaque entreprise, puisse faire un choix éclairé et faire la sélection qui lui correspond le mieux.
D’ailleurs, les notes communiquées ne sont pas toujours en accord avec les attentes générales. Nous les premiers, nous avons été surpris des résultats.
Il faut savoir que logiquement, plus un produit est lourd (littéralement, le poids du textile) et plus son poids carbone sera important.
Quand on voit qu’un t-shirt en coton bio, Made in Bengladesh, avec un poids carbone de 6 kgCO2e, pour un poids de 180g/m2, est plus durable (note de 5/5) qu’un t-shirt en coton, Made in France qui lui, a un poids carbone quasi identique (5,4 kgCO2e), avec un poids de 150g/m2, ça laisse à réfléchir…On ne peut pas s’empêcher de se poser la question “quel critère je privilégie ? Est-ce que je privilégie ici l’origine ou la durabilité, à poids carbone égal?”
Un autre exemple est celui du sweat Drummer, qui avec ses 280g/m2 en polycoton (85% coton bio/15% polyester), a un poids carbone de 18,8 kgCO2e. Si on le compare au sweat Snake composé de coton classique et polyester 280g/m2 (50/50), qui affiche un poids carbone de 18,7 kgCO2e, on constate qu’à poids carbone à peu près égal, nous avons des notes de durabilité différentes (⅘ pour le Drummer et ⅗ pour le Snake), ce qui explique les tarifs différents (17,30€ pour le Drummer et 10,10€ pour le Snake). Là encore, la durabilité, c’est-à-dire, la capacité du textile à garder ses qualités de tenue et de coloris dans le temps, est un facteur décisif, et le prix en est souvent le reflet.
Ainsi, vous voyez bien qu’il est difficile de prendre une décision sur la base d’un seul critère. Avec ces notes, vous avez toutes les cartes en main.